Achat immobilier
Le Médoc en pleine terre ou avec vue mer

Direction le Médoc si souhaitez acheter un bien immobilier sur la côte ou dans les terres. Pour prendre le large, il suffit de mettre le cap entre Lacanau et Soulac-sur-Mer. Si vous n'avez pas le pied marin, les environs de Lesparre-Médoc réservent aussi un beau dépaysement, comme en témoigne Grégory Rousseau, notaire.
Quels sont les atouts de votre secteur lorsque l'on souhaite acheter ?
Grégory ROUSSEAUD : les atouts du secteur reposent sur la proximité avec Bordeaux et sa métropole, ce qui draine de nombreux acquéreurs. Pour eux, l'avantage consiste à trouver des prix moins élevés, sachant qu'une maison de 4 pièces se vend en moyenne 180 000 € contre 320 000 € à Mérignac. Le seul bémol concerne le réseau routier, parfois encombré, qui met Lesparre-Médoc à une grosse heure de Bordeaux.
Pouvez-vous nous donner un exemple de bien à la vente intéressant pour des primo-accédants ?
Grégory ROUSSEAUD : nous disposons actuellement à la vente d'une maison des années 70 en parfait état avec 2 chambres, le tout sur 3 000 m2 de terrain. Son prix de 166 000 € en fait un produit attractif pour de jeunes acheteurs, d'autant que la parcelle permet de réaliser une extension ou de vendre un lot. Précisons que ces biens intéressent aussi les jeunes retraités venant de toute la France. Ils apprécient le cadre de vie médocain, et ils envisagent de s'installer dans le secteur une fois qu'ils auront cessé leur activité.
Et sur le littoral, sur quels secteurs les acquéreurs axent-ils leurs recherches ?
Grégory ROUSSEAUD : Vendays-Montalivet bénéficie d'un fort attrait auprès des acquéreurs, compte tenu de sa situation géographique et des efforts consentis par la mairie pour développer et rendre la ville agréable. Si le prix d'une maison sur la côte avec 500 m2 de terrain atteint 300 000 €, cela reste plus avantageux que sur le bassin d'Arcachon. Un terrain de 900 m2 revient quant à lui à 150 000 € en moyenne. Les autres villes balnéaires, comme Lacanau, Hourtin ou Carcans, connaissent aussi une forte demande immobilière en raison de leurs atouts littoraux également.
Peut-on aussi trouver des exploitations viticoles ?
Grégory ROUSSEAUD : on peut en effet trouver de petites exploitations viticoles. Les prix varient fortement en fonction des terroirs et de l'outil de production. Pour situer les tarifs, ils vont de 35 000 à 50 000 €/ha dans le Médoc et de 55 000 à 80 000 €/ha dans le Haut-Médoc. Quant aux grands crus comme Saint-Estèphe et Pauillac, les budgets culminent à respectivement 400 000 et 1 000 000 €/ha compte tenu de la rareté des terres disponibles à la vente !
Pourquoi vos clients recommandent-ils vos services ?
Grégory ROUSSEAUD : le notaire assure un bon suivi juridique des dossiers de ventes. Cela évite les mauvaises surprises au moment de signer le compromis de vente, comme l'existence de servitudes ou la non conformité du titre de propriété…
Faites-nous partager une expérience unique vécue avec des vendeurs ?
Grégory ROUSSEAUD : une transaction s'est récemment signée en trois semaines ! La collecte des pièces auprès des administrations a pu se faire sans attendre les deux mois et demi généralement nécessaires. Ce qui a donné satisfaction aux acquéreurs et vendeurs !
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