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Je m'informe sur mes droits - 8 Janvier 2018

Habitation
Est-ce que vous assurez ?


Habitation - Est-ce que vous assurez ?

Avant de souscrire son contrat d'assurance habitation, il est primordial de procéder à certaines vérifications pour ne pas avoir de mauvaises surprises par la suite.

Assurez-vous que vos coordonnées sont exactes

Quand vous avez l'intention de souscrire un contrat d'assurance, en tant que futur assuré vous devez renseigner votre assureur sur des données incontournables. Vérifiez que les coordonnées que vous avez transmises à votre assureur sont exactes : votre nom, prénom, adresse... Il s'agit évidemment d'éviter que les courriers se perdent, surtout si vous avez une déclaration de sinistre à faire. Les choses les plus évidentes doivent cependant être contrôlées !
Quand on veut souscrire un contrat d'assurance habitation, il faut donner les bonnes informations à votre assureur. Le mieux est qu'il vienne chez vous, pour faire le "tour du propriétaire". En effet, pour établir son contrat ainsi que les garanties prises et le montant de la cotisation, le professionnel se base sur la déclaration du souscripteur. Attention ! Toute fausse déclaration ou omission de votre part et la sanction est immédiate : résiliation de votre contrat ! Vous devez donc déclarer toutes les pièces de votre habitation, sans rien oublier (intentionnellement ou pas). En cas de sinistre, si vous avez oublié de déclarer que vous avez fait trois chambres dans les combles aménageables : vous ne serez pas indemnisé pour cette surface supplémentaire, mais juste pour ce qui avait été déclaré lors de la souscription du contrat.

Assurez-vous que votre choix est le bon

Avec le contrat d'assurance habitation, vous bénéficiez d'une assurance non seulement pour votre habitation, mais aussi pour vous-même et votre famille. Pour être sûr que votre contrat soit le bon, il faut qu'il puisse répondre à tous vos problèmes rencontrés au quotidien, qu'il y ait sinistre ou pas. L'assurance habitation multirisques est un contrat qui définit la garantie des biens mobiliers et bâtiments, lors de sinistres causés par un incendie, un dommage électrique, un vol, un dégât des eaux... En l'absence de sinistre, votre contrat d'assurance habitation couvre aussi certains types de responsabilités qui dépendent de votre statut : propriétaire du logement, locataire... Il s'agit, par exemple, de la responsabilité civile vie privée ou de la responsabilité civile scolaire. N'hésitez pas à comparer avec différents assureurs.

Assurez-vous que les garanties vous conviennent

Vous avez toujours le choix entre différents contrats. Selon la formule choisie, le coût sera plus ou moins élevé, en fonction des options que vous avez la possibilité d'ajouter. Quelles sont les garanties proposées par votre compagnie d'assurance ? Que prennent-elles précisément en charge ? Dans quelles conditions jouent-elles ? Et surtout, sont-elles incluses d'office ou seulement proposées sur option ? Vous pouvez aussi demander des extensions de garanties ou des ajouts, moyennant une augmentation de votre cotisation d'assurance. Selon vos besoins, vous pouvez bénéficier de garanties supplémentaires, comme la protection des dommages électriques pour les appareils de moins de 10 ans, le rééquipement à neuf de vos biens endommagés ou volés ou encore le dépannage d'urgence avec intervention d'un serrurier ou d'un plombier. Ces options peuvent aussi s'étendre à votre jardin et votre piscine. Certains assureurs proposent des options jardin ou plein air pour garantir essentiellement en cas de sinistre dû à des intempéries (tempête, gel, grèle). Outre les espaces verts, l'assurance peut intégrer tous les équipements qui peuvent être installés à demeure dans le périmètre du jardin : la clôture, les dispositifs d'éclairage extérieur, un barbecue en dur, un portail électrique ou encore un abri de jardin… mais pas la piscine, qui doit faire l'objet d'une garantie entièrement à part. Les assurances pour piscine constituent une extension de garantie spécifique, dont les conditions d'application sont étroitement liées à la réglementation en vigueur. Pour être valablement couverte par votre assureur, toute piscine de plein air et enterrée ou semi-enterrée doit comporter depuis le 1er janvier 2006 l'un des quatre dispositifs de sécurité suivants :

  • Un système d'alarme capable de détecter les chutes, comme une barrière infrarouge. (norme NF P90-307)
  • Un système solide de couverture de la surface de la piscine, comme par exemple un fond mobile (qui peut remonter à la surface) ou un volet roulant horizontal. (norme NF P90-308)
  • Une barrière de protection, suffisamment éloignée du bord du bassin et haute d'au moins 1,10 mètre, capable d'empêcher le franchissement par un enfant de moins de cinq ans. (norme NF P90-306).
  • Un abri en dur au-dessus de la piscine. (norme NF P90-309)

Assurez-vous que les conditions d'indemnisation sont bonnes

Vérifiez les plafonds de remboursement, car au-delà, la compagnie d'assurance ne vous versera rien. En fonction de vos besoins, votre assureur pourra augmenter le plafond. Ce dernier est en effet très élevé (voire illimité) pour les dommages corporels, alors qu'il est limité à quelques milliers d'euros pour les dégâts matériels. Si par exemple vous possédez des bijoux de valeur, il serait judicieux d'augmenter le plafond, en cas de vol.
Attention aux exclusions de garantie ! Soyez vigilant à la signature du contrat. Ce n'est pas le jour où le sinistre se produit qu'il faut s'apercevoir que l'on ne va pas être remboursé.
Les franchises sont aussi à prendre en compte. C'est important car il s'agit de la somme qui restera à votre charge lors d'un sinistre. Pour une catastrophe naturelle, par exemple, la franchise fixée par la loi est de 380 euros, pour les habitations et les biens non professionnels.
Alors, rassuré ?

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