Immonot, l'immobilier des notaires
Je deviens propriétaire - 29 Octobre 2024

Démission du syndic de copropriété : comment gérer et procéder ?


Démission du syndic de copropriété : comment gérer et procéder ?

La démission d'un syndic en copropriété ne doit pas engendrer de panique. En respectant les procédures légales, les copropriétaires peuvent naviguer efficacement à travers ce changement. Comprenez qu'il est crucial d'agir promptement pour assurer la gestion continue de l'immeuble. Heureusement, le droit offre des solutions bien établies pour ce genre de situation.

Respect du préavis après démission du syndic de copropriété

Le syndic, suite à sa décision de démissionner, est tenu par la loi ALUR de 2014 de respecter un préavis de trois mois. Ce délai débute à partir de la réception de la lettre recommandée annonçant sa démission. Même après avoir signifié son départ, le syndic a l'obligation de continuer ses fonctions courantes durant cette période de trois mois. Ce temps est essentiel car il permet aux copropriétaires de se préparer à la transition et d'assurer que la gestion de la copropriété reste continue et sans interruptions.

Évaluation et choix du nouveau syndic

La période post-annonce de démission est une chance pour les copropriétaires de repenser la gestion de l'immeuble. Un point central est de vérifier avec soin les clauses du contrat actuel du syndic, en particulier celles liées aux conditions de rupture et la durée du préavis, pour prévoir de manière adéquate la suite des événements. Cette évaluation permettra de choisir le meilleur candidat pour le rôle. Deux options se présentent généralement : nommer un syndic professionnel ou opter pour l'auto-gestion par un syndic bénévole. Chaque option devra être discutée et convenablement préparée à travers des devis et des nominations lors de l'assemblée générale de transition.

Assemblée générale pour l'élection d'un nouveau syndic

Il est impératif que le syndic démissionnaire organise une assemblée générale pour l'élection de son successeur avant la fin de son mandat. Cette assemblée est cruciale car une copropriété ne peut statutairement pas fonctionner sans syndic. Si le syndic en place ne convoque pas cette assemblée, il incombe à un membre du conseil syndical ou à un copropriétaire de prendre les rênes. Les copropriétaires doivent alors voter à la majorité absolue selon l'article 25 de la loi de 1965. Si cette majorité n'est pas atteinte, un second vote peut se tenir durant la même séance pour décider à la majorité simple.

Gestion de la carence du syndic

En l'absence de nomination efficace d'un nouveau syndic, un copropriétaire a le droit de solliciter le tribunal judiciaire compétent pour nommer un administrateur provisoire. Cette étape assure la gestion de la copropriété jusqu'à l'organisation d'une nouvelle assemblée générale où un syndic permanent sera élu. Cette procédure protège les copropriétaires contre les possibles discontinuités dans la gestion de leur patrimoine immobilier.

Que pensez-vous de cet article ?


La rédaction vous recommande :

Newsletter immonot

Lire la suite