Alessandro BELMONDO : la cuisine en héritage...
Alessandro Belmondo nous invite à un périple gourmand à travers quatre régions d'Italie, dans ce livre de recettes italiennes écrit à quatre mains avec sa maman Luana Belmondo. Laissez-vous porter par ce voyage initiatique d'une mère et de son fils rencontrés à la FOIRE DU LIVRE de BRIVE. Tous en cuisine !
Qu'est-ce qui fait la saveur de votre premier ouvrage ?
Alessandro Belmondo : c'est un livre de cuisine sur 4 régions d'Italie : Rome, Venise, la Toscane et la Sicile. Ce sont des régions qui me tiennent à cœur :
- la Sicile pour la famille du côté de mon père,
- Rome parce que j'y ai grandi,
- Venise est la ville qui représente la cuisine italienne du côté de ma mère et de ma grand-mère italiennes. C'est un ouvrage de transmission de cuisine sans secret.
Quelle est la différence entre la cuisine française et la cuisine italienne ?
Alessandro Belmondo : elles sont en effet différentes. La cuisine italienne est très portée sur le produit, dans toute sa simplicité. En revanche, la cuisine française est un peu plus complexe avec ses sauces. Les Français savent par ailleurs cuire la viande ; ce qui n'est pas le cas des Italiens. En Italie, on fait de meilleurs ragoûts et de meilleures pâtes !
Quelle est votre spécialité dans votre restaurant bistronomique ?
Alessandro Belmondo : je n'ai pas vraiment de plat de signature car je n'aime pas trop m'enfermer dans des cases. J'ai plus le plaisir de cuisiner des produits mal-aimés et peu chers pour les élever au niveau de plats étoilés et très gourmands. J'essaie de les rendre accessibles. Je n'ai pas envie que les gens cassent leur tirelire pour venir manger !
Quel menu nous concocteriez-vous pour les fêtes de fin d'année ?
Alessandro Belmondo : Je fais souvent une dinde ou une pintade farcie avec du vieux pain rassis (pour ne pas jeter), des marrons, un citron à l'intérieur pour apporter l'humidité et le goût. Le tout doit être accompagné par de bonnes pommes-de-terre " mitraille ". Il faut servir le plat avec le bon jus de gras de cuisson de la volaille.
Comment appréciez-vous de vous ressourcer après avoir cuisiné ?
Alessandro Belmondo : Quand j'ai besoin de me ressourcer, je quitte la France et je repars où j'ai grandi avec mon fils et ma femme. Nous allons à Rome voir ma grand-mère. On l'appelle " la Nonna ". J'y vais très souvent car elle m'a aussi élevé. J'ai baigné dans la culture italienne avec elle. Quand j'y suis, je redeviens le petit garçon que j'étais.
Vous êtes plutôt ville ou campagne ?
Alessandro Belmondo : J'habite à Paris donc j'aime plutôt l'effervescence des villes. J'adore aussi me ressourcer à la campagne. De plus, comme je fais un métier où ça bouge tout le temps, j'ai besoin de garder cette excitation qu'il y a dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux ou Rome.
Avez-vous des projets immobiliers ?
Alessandro Belmondo : Avec ma femme, nous avons un appartement dans le XVIIIe arrondissement à Paris. Nous avons investi pour plus tard, pour notre fils.
Propos recueillis par S.Swiklinski - 11/24
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