Immonot, l'immobilier des notaires
Guide achat maison - 6 Octobre 2022

Comment négocier le prix d'une maison ?


Comment négocier le prix d'une maison ?

La nécessité de travaux imprévus ou un coup de cœur pour un bien immobilier légèrement au-dessus de votre budget peuvent motiver l'envie de négocier le prix d'une maison. Afin de présenter correctement votre offre au vendeur, mais aussi de tenir compte des différents critères utiles à votre négociation, nous vous livrons ici tous les conseils nécessaires à un achat immobilier serein et adapté à vos attentes.

Définir correctement le budget de votre achat immobilier

Alors que vous commencez vos recherches en vue d'acheter une maison, il est important de prendre le temps de définir précisément le budget que vous souhaitez allouer à cet investissement. En prenant en compte la réalité du marché immobilier, mais aussi vos envies, votre apport personnel et votre capacité d'emprunt, vous pourrez estimer les différents montants nécessaires à la concrétisation de votre projet immobilier :
 

  • le prix d'achat de la maison
  • les frais de notaire
  • les éventuels travaux à prévoir
 
Cette première évaluation vous permet d'accorder votre recherche au marché actuel et vous offre une idée plus précise du coût total de votre achat immobilier. Une donnée essentielle qui pourra vous aider à négocier le prix d'une maison lors de vos démarches.

Quels critères pour argumenter votre négociation ?

Pour savoir comment négocier le prix d'une maison, vous devez connaître les différents leviers qui vous permettront de justifier une offre plus basse. Si vous avez la possibilité de tenter une négociation sans argument spécifique, des critères concrets favoriseront ainsi l'acceptation de votre offre d'achat.

Une maison à un prix surestimé par rapport au marché
Lorsque la maison que vous souhaitez acheter semble surcoté vis-à-vis du marché, la première étape est de vérifier les annonces immobilières similaires sur le secteur. Vous aurez ainsi tous les éléments nécessaires pour proposer une offre au plus près de la réalité du marché. N'hésitez d'ailleurs pas à imprimer les annonces consultées pour argumenter votre proposition, notamment dans le cas où la vente est réalisée directement auprès du particulier. En effet, un agent immobilier ou un négociateur immobilier au sein d'une étude connaît d'ores et déjà les prix immobiliers du marché et ne sera pas surpris de votre offre d'achat. Il pourra donc argumenter lui-même la nécessité de revoir le prix de la maison à la baisse.

Une performance énergétique basse sur la maison
Si le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) vous a été remis et présente une étiquette basse (F ou G), la consommation en énergie du bien s'avérera importante et onéreuse. Qu'il s'agisse de gaz ou d'électricité, les factures élevées à venir pousseront généralement l'acquéreur à réaliser des travaux de remise aux normes ou d'amélioration. L'installation d'un nouveau chauffage, le remplacement d'une ventilation ou d'un système d'éclairage sont ainsi autant d'éléments qui pourront appuyer votre négociation dans le prix final de la maison.

La nécessité de travaux importants après l'achat de la maison
Les travaux nécessaires à la suite de l'achat d'une maison peuvent vous aider à négocier le prix du bien. Dans ce cas, et afin de réaliser votre négociation dans les meilleures conditions possibles, il est recommandé de dissocier les travaux indispensables des aménagements de confort. En vous reportant aux différents diagnostics de la maison (DDT, DPE, etc.) et les éventuelles anomalies révélées, mais aussi à l'état de la toiture ou à l'ancienneté de certains équipements (chaudière, etc.), vous pourrez alors définir les travaux prioritaires et négocier le prix d'achat de la maison en fonction de ces éléments. N'hésitez d'ailleurs pas à demander des devis professionnels afin de justifier les coûts estimés de ces rénovations.

Comment réussir la négociation du prix d'une maison ?

Au-delà de l'argumentation et des critères concrets justifiant votre offre d'achat, négocier le prix d'une maison passe également par votre relation au vendeur et la façon dont vous amenez votre proposition.

Rassurer le vendeur sur vos ressources financières
Si vous ne disposez pas de la somme demandée pour l'achat d'une maison, ou si vous souhaitez simplement négocier son prix au vu des éléments mentionnés ci-dessus, vous pouvez néanmoins rassurer le vendeur sur votre situation financière et votre capacité d'emprunt. Un accord de principe sur une offre de prêt peut ainsi vous permettre de confirmer au vendeur que votre projet est viable et accessible. Un argument important qui pourra lui faire privilégier votre offre plus basse à une autre au prix, mais sans aucune garantie.

S'intéresser à la situation du vendeur et de son bien
Par le biais d'un agent immobilier ou d'un particulier, comprendre la raison de la vente d'une maison vous permet de définir plus précisément vos possibilités de négociation. Dans le cas d'une maison inhabitée, suite à un héritage ou un divorce par exemple, la situation est généralement urgente puisque le bien représente un coût à perte pour le vendeur en attente d'un acquéreur. Après une séparation, un couple peut aussi se retrouver suspendu à la vente de la maison pour pouvoir déménager et avancer dans leurs projets respectifs. Une offre d'achat raisonnable, mais plus basse, aura ainsi toutes les chances d'être acceptée.

Négocier le prix d'une maison selon deux méthodes
Il existe deux techniques de négociation pour le prix d'une maison, que vous pourrez adapter en fonction de la situation et de vos envies. La première consiste à proposer une offre d'achat de 10% à 15% plus basse que le prix de vente. Une baisse significative qui sera refusée dans la majorité des cas, mais qui ouvrira la discussion à la négociation. Vous pourrez alors demander au vendeur quelle offre le satisferait et ainsi continuer à négocier avec lui, jusqu'à trouver un prix adapté aux attentes des deux parties.
 
La deuxième technique est de proposer un prix un peu moins élevé que vos réelles capacités financières. Par exemple, pour une maison à 250 000 € nécessitant 11 000 € de travaux, vous pourriez alors présenter une offre à 239 000 € en la justifiant par les devis réalisés. Toutefois, le vendeur sera tenté de vous demander un effort et de trouver un compromis. Il est donc conseillé de cibler une offre plus basse, à 235 000 €, afin de réaliser la vente finale au prix que vous souhaitiez pour maîtriser au mieux votre budget, soit 239 000 €. Vous pourrez ainsi réussir votre négociation et acheter une maison dans les meilleures conditions possibles.

Que pensez-vous de cet article ?


La rédaction vous recommande :

Newsletter immonot

Lire la suite