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Questions à mon notaire - 21 Mai 2024

Construire des liens durables en adoptant l'enfant de son conjoint


Construire des liens durables en adoptant l'enfant de son conjoint

Lorsque les familles se recomposent, il est fréquent que les liens tissés avec les enfants du conjoint deviennent si importants que leur adoption devient une évidence. Stéphanie Swiklinski, diplômée notaire, nous apporte des éclaircissements sur cette possibilité aux multiples conséquences.

Est-il possible d'adopter l'enfant de son conjoint dans une famille recomposée ?

Dans le contexte des familles recomposées, l'adoption de l'enfant du conjoint est une question de plus en plus fréquente. Cette démarche permet non seulement de renforcer les liens affectifs, mais aussi d'assurer une équité successorale entre tous les enfants, qu'ils soient issus de la relation actuelle ou d'une union précédente. L'adoption, qu'elle soit simple ou plénière, offre à l'enfant adopté le même statut juridique et les mêmes droits que ceux des enfants biologiques. L'adoption simple est souvent recommandée car elle préserve les liens avec la famille biologique tout en conférant à l'adoptant un statut légal de parent.
 

Quelle est la procédure à suivre pour adopter l'enfant de son conjoint ?

La première étape consiste à consulter un notaire pour comprendre toutes les implications de l'adoption et obtenir le consentement de toutes les parties. Le notaire préparera les documents nécessaires, y compris les actes de consentement et les formulaires officiels. Après une période de réflexion de deux mois, durant laquelle chaque partie peut se rétracter, un dossier complet est soumis au tribunal pour approbation. Cette procédure garantit que l'adoption respecte les droits de toutes les parties et soutient l'équilibre familial.

L'enfant adopté bénéficie-t-il d'une fiscalité avantageuse en matière de succession ?

Sur le plan fiscal, l'adoption simple offre des avantages significatifs. Une fois l'adoption finalisée, l'enfant adopté bénéficie des mêmes droits de succession que les enfants biologiques, y compris les mêmes abattements fiscaux. Cela permet une transmission du patrimoine plus avantageuse, avec un abattement sur les droits de succession de 100 000 euros et des taux d'imposition progressifs, réduisant considérablement la charge fiscale comparée à celle d'un tiers, qui serait taxé à 60 %.

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