Prix à Bordeaux et sa métropole : descente amorcée

La nouvelle trajectoire empruntée par le marché immobilier bordelais fait des heureux ! Elle se traduit désormais par une belle linéarité faisant oublier les fortes ascensions des années passées.
Pour preuve, les appartements anciens au sein de la métropole voient leur prix stabilisés à 3 460 €/m2 avec +0,5 % de hausse seulement. De son côté, Bordeaux amorce la descente avec un recul de -2,1 % pour un prix médian de 4 570 €/m2. Une valeur qui reste dans la course puisque Bordeaux reste sur la 3e marche du podium derrière Lyon et Nice, dans le cercle très fermé des plus grandes agglomérations les plus onéreuses au mètre carré pour la province.
La marché des maisons s'offre une descente un peu plus prononcée puisque les prix se replient de -3,4 % pour se situer à 370 700 €. La baisse la plus spectaculaire concerne Gradignan avec -9,8 % pour 380 300 €, signe que le marché se retourne à la faveur des acquéreurs. Seules les villes de Bordeaux à 553 500 € et Cestas à 447 100 € s'offrent des courbes légèrement ascendantes, de respectivement 0,7 % et 0,9 %. Le marché désormais étale nous indique qu'il faut acheter car le bordelais reste un valeur sûre !
Me Laborde-Latouche Notaire à Bordeaux
Comment le marché bordelais réagit-il ?
Nous avons assisté à un ralentissement de l'activité, notamment dans le neuf qui a vu ses transactions chuter de presque 50 %. Cette situation a créé une période de tension entre vendeurs, réticents à baisser leurs prix, et acheteurs, impactés par les hausses de taux. Cette situation correspond à une saine régulation du marché.
Pourquoi faut-il acheter dans le contexte immobilier actuel ?
La situation n'est pas préoccupante car nous ne constatons ni une bulle immobilière, ni un effondrement du marché. Il s'agit d'une régulation des prix qui ont atteint les sommets. Les banques commencent à réouvrir le robinet du crédit et les taux d'intérêt sont en repli, autant de signaux encourageants pour acheter.
Quel impact peut-on observer sur les prix ?
Avec de légères baisses de prix entre 0 et 4 % dans la métropole, c'est le bon moment pour acquérir sa résidence principale plutôt que de payer un loyer, même si la taxe foncière doit être prise en compte.
Quels secteurs de la métropole attirent les primo-accédants ?
Les primo-accédants s'éloignent de Bordeaux centre, cherchant davantage d'espace, de verdure… Les transports en commun facilitent l'accès à Bordeaux depuis les communes périphériques, rendant ces zones plus accessibles et désirables pour les jeunes acheteurs.
Pour quelles raisons l'immobilier demeure un bon placement ?
L'immobilier permet de préserver son capital et de le voir croître. Le plafonnement des loyers ou le rénovation énergétique représentent des défis mais offrent des opportunités. Il faut rechercher en périphérie de Bordeaux ou dans le centre avec l'assouplissement du DPE.
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