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People - 1 Juin 2023

Comme un artiste qui déploie ses ailes...


Comme un artiste qui déploie ses ailes...

Généreux et talentueux, Charlélie Couture dispose de plusieurs cordes à son arc pour créer, interpréter, chanter, peindre. Autant de passions qui lui permettent de s'illustrer dès le plus jeune âge et de briller sur différentes scènes. À l'instar du salon " Lire à Limoges " en mai dernier où il vient de lever le rideau sur son dernier recueil " Un par an ". Un ouvrage qui égrène ses créations graphiques au fil du temps…

Qu'est-ce qui motive l'artiste aux multiples talents à écrire ?

Charlélie Couture : L'écriture s'apparente à une gymnastique qui incite à descendre à l'intérieur de soi et au plus loin. L'essentiel des relations humaines se base sur la parole, mais souvent il s'agit d'un discours " poli " qui se fond dans la relation que l'on établit avec autrui. Alors l'écriture, c'est un peu comme la peinture, c'est la descente à l'intérieur de soi qui conduit à approfondir sa pensée, à sophistiquer son phrasé. Je pense que plus on écrit, mieux on parle !

Dans quel univers nous transportez-vous donc dans votre dernier livre ?

C. C. : Avec ce dernier roman " Les éclairs de lune ", je parle d'écriture tant il s'inspire de cinq cahiers que j'avais écrits à l'âge de 20 ans. Il raconte l'histoire de ce jeune homme et fait largement référence aux émotions qui m'animaient à l'époque. Un exercice que beaucoup d'écrivains affectionnent particulièrement. Pour ma part, ce récit me replonge à la fin des années 70, plus exactement entre le 1er mai et le 14 juillet 1976. Quand je suis tombé sur ces cahiers de ma jeunesse à l'occasion du confinement, l'envie d'écrire m'a tout de suite envahi :)

Quel ouvrage présentez-vous à l'occasion de Lire à Limoges ?

C. C. : Il s'agit d'un ouvrage, publié hors commerce, qui se veut le témoin des œuvres que je peins. Il faut y voir une palette représentative de cette activité que j'ai débutée lorsque j'avais 15 ans. Une passion qui a forgé mon destin puisque j'ai fait des études aux Beaux-Arts, je suis également diplômé national supérieur d'art graphique. Une des raisons qui m'a conduit à faire des disques puisque je pouvais les mettre en forme sans dépendre d'intervenants extérieurs. Quand j'étais à New York, je vivais de mes toiles. Ce livre illustre bien ma peinture et je suis très heureux qu'Elytel m'ait permis de le publier.

Quand je prépare un album par exemple, et que je mesure combien chacun amène sa part d'intelligence et de talent, tout cela me ravit !

Quels sont vos projets dans la chanson ?

C. C. : En quittant ce salon, je rejoindrai Karim Attoumane, le guitariste avec lequel je joue depuis une quinzaine d'années. Nous donnerons un concert dans une sorte de cathédrale incroyable ornée de stalactites et stalagmites, que sont " Les Grottes de Lacave ". Cela fait suite à une tournée démarrée il y a deux ans et demi avec " Les concerts essentiels ". Par ailleurs, je suis en studio actuellement avec Dominique Blanc-Francard pour enregistrer mon 26e album qui devrait sortir en début d'année prochaine.

Comment arrivez-vous à nourrir vos passions avec toutes ces activités ?

C. C. : Les journées sont longues et beaucoup de gens perdent énormément de temps dans les entre-temps. Je garde la motivation et je reste alerte. Vous savez, je suis bien conscient de faire partie d'une autre génération que celle qui arrive… Mes références sont différentes. Cependant, l'envie, l'énergie, la curiosité restent intactes et je prends toujours du plaisir à créer. Quand je prépare un album par exemple, et que je mesure combien chacun amène sa part d'intelligence et de talent, tout cela me ravit ! De même, lorsque je vois un livre qui arrive à terme après l'avoir imaginé sur mon computer, je trouve le résultat super gratifiant.

Dans quel lieu vous sentez-vous le mieux pour créer ?

C. C. : Inexorablement, cela nécessite un certain confort de matériel et non pas matériel. En effet, la création s'avère dans les trois quarts du temps la conséquence d'une impulsion. Il ne faut pas se poser de questions et il faut être en mesure de travailler vite car la création artistique est la seule activité qui se nourrit de subconscient. S'il reprend le dessus, l'œuvre attendue ne sera pas forcément au rendez-vous.
Propos recueillis le 12 mai 2023

par Christophe Raffaillac

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