Acheter une maison en ville : les 6 erreurs à éviter absolument (et comment les corriger)
							
						Bien située, séduisante et pleine de promesses, la maison de ville fait rêver de nombreux acheteurs. Mais derrière ses façades pleines de charme peuvent se cacher quelques désagréments. Avant de signer le compromis, votre notaire vous aide à repérer les pièges les plus fréquents et à sécuriser votre achat immobilier.
														" Chez Immonot, nous souhaitons avant tout offrir aux particuliers une information claire, fiable et utile pour sécuriser leur projet immobilier. L'achat d'une maison en ville ne doit pas être un pari, mais une décision éclairée. "
Nathalie Duny, Directrice de la communication de Notariat Services
													
1. Le jardin enclavé : un piège invisible
														Un jardin en cœur d'îlot ou non mitoyen peut sembler charmant sur le papier, mais s'il est enclavé sans accès direct, la galère commence.
Avant d'acheter, vérifiez les droits de passage inscrits dans les actes. L'absence d'accès légal peut compliquer l'entretien ou le stationnement.
Le notaire vérifie et enregistre les servitudes pour garantir un accès légal et éviter tout conflit de voisinage.
Chiffre clé : une maison avec un accès limité peut perdre jusqu'à 15 % de sa valeur.
													
2. L'assainissement non raccordé : un coût caché
														La mention "tout à l'égout" ne garantit pas toujours un raccordement effectif. Certaines habitations disposent encore d'un système d'assainissement individuel.
Un diagnostic d'assainissement permet d'éviter les mauvaises surprises : la mise aux normes peut coûter jusqu'à 10 000 €.
Le notaire contrôle la conformité du raccordement et vous alerte sur les obligations locales à respecter.
													
3. Les servitudes oubliées : attention aux surprises
														Un voisin autorisé à traverser votre jardin pour accéder à son logement ? Ce type de servitude existe plus souvent qu'on ne le pense.
Le notaire effectue des recherches au cadastre pour identifier toute servitude de passage et clarifier la situation avant la signature.
													
4. Le droit à construire restreint
														L'envie d'ajouter une véranda, un garage ou un étage supplémentaire peut se heurter au Plan Local d'Urbanisme (PLU).
Avant d'imaginer vos projets, consultez le PLU ou demandez à votre notaire de vérifier les règles applicables.
Cette précaution évite d'investir dans des plans irréalisables.
													
5. L'exposition au bruit
														Les diagnostics bruit indiquent les zones soumises à des nuisances sonores. Ces informations peuvent influencer votre confort et la valeur du bien.
Le notaire s'assure que le diagnostic figure dans le dossier pour éviter toute omission du vendeur.
 
Chiffre clé : une habitation située dans une zone bruyante peut voir sa valeur diminuer de 10 %.
													
6. Le gaz de ville non raccordé
														Certaines maisons de centre-ville ne sont pas reliées au réseau de gaz. Un détail qui peut peser sur votre budget si vous devez installer une autre solution de chauffage.
Le notaire vérifie le raccordement au gaz et vous évite des frais imprévus.
													
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