Paul et Sophie El Kharrat "Atypiques" et didactiques…
Paul et Sophie El Kharrat nous invitent à découvrir des échanges mère/fils sympathiques… Cependant, ils revêtent un caractère " Atypique " avec ce livre. Il explique comment la petite famille se trouve face à des situations bien énigmatiques pour comprendre le trouble du spectre autistique. Depuis le salon " Lire à Limoges ", Paul et Sophie nous livrent des réponses pratiques et authentiques pour trouver un équilibre de vie… un peu plus typique.
En quoi cet ouvrage est-il si Atypique ?
Sophie El Kharrat : rares sont les livres comme " Atypique " qui se destinent aux proches de personnes porteuses d'un trouble du spectre autistique, tels les familles, les enseignants, les soignants ou encore toutes les personnes qui s'intéressent à ses effets. Notre objectif consiste à mieux interagir avec tous ces publics concernés de près ou de loin par l'autisme.
Comment s'est déroulée l'écriture de cet ouvrage avec votre maman ?
Paul El Kharrat : il s'apparente à un récit autobiographique où j'évoque ma position physique et psychologique au sein de ma famille, au regard des moyens mis à disposition par les institutions pour prendre en charge l'autisme. Pour ma part, il s'agit d'un travail d'introspection exigeant et éprouvant où je dévoile les troubles et pathologies que je vis au quotidien… Même s'il s'agit d'un livre présenté sous la forme d'un témoignage, il met en lumière bien des difficultés. Aussi, il sert également de guide aux familles qui vivent des situations similaires. Je souhaite qu'il donne des clés pour une meilleure connaissance et une plus grande tolérance de l'autisme.
Quel message souhaitez-vous adresser aux personnes frappées par ce trouble ?
Sophie El Kharrat : il faut gérer les situations en fonction des moyens à disposition. Signalons toutefois le retard de la France pour la reconnaissance des troubles du spectre autistique par rapport aux pays anglo-saxons notamment. Aussi, je me consacre surtout à donner des conseils pratiques aux familles permettant une meilleure acceptation de l'autisme. Cependant, il faut que notre pays consacre plus de moyens à la recherche, aux diagnostics, à l'accompagnement… faute de quoi beaucoup d'autistes et de familles vivront des souffrances.
Comment votre parcours continue-t-il de bien évoluer grâce à vos proches ?
Paul El Kharrat : Actuellement, nous réalisons les dernières émissions des " Grosses Têtes ", qui reprendront à la rentrée. Cet été, je vais profiter d'évènements comme le salon " Lire à Limoges " pour présenter les ouvrages que j'ai écrits. Cette période estivale va également me conduire dans un petit tour du monde avec ma maman…
Pouvez-vous nous en dire plus sur cette nouvelle aventure qui attend Paul ?
Sophie El Kharrat : des belles destinations en perspective puisque nous allons voyager aux États-Unis - de la côte Est à la côte Ouest - pour ensuite nous diriger vers la Polynésie, puis rejoindre la Nouvelle Zélande et terminer notre périple en Thaïlande.
Et Paul d'ajouter : je suis un peu stressé à l'idée de partir mais il me tarde d'assister aux visites d'un grand intérêt culturel pour mieux découvrir tous ces pays !
Propos recueillis en juillet 2025
ATYPIQUE
" Votre fils n'est pas comme les autres, Mme El Kharrat ". Pour la première fois, la mère de Paul El Kharrat se livre, dans un récit intime et sincère, sur l'autisme de son fils. Comment ce trouble, diagnostiqué très tard, a-t-il bouleversé l'équilibre familial ? Comment, aux côtés de son mari Ali, a-t-elle donné à son fils la meilleure vie possible, tout en préservant ses deux plus jeunes enfants.
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