Assurez-vous en toute situation

Incendie, dégât des eaux, vol... nul n'est à l'abri ! C'est dans ces cas-là que l'on mesure l'importance d'avoir souscrit une bonne assurance multirisques habitation. Mais elle ne doit pas être choisie à la légère. Conseils utiles...
Un inventaire à la Prévert
L’assurance multirisques habitation regroupe, au sein d’un même contrat, plusieurs garanties couvrant les dommages subis par votre logement et son contenu, suite à un événement accidentel. Les garanties de base sont : l’incendie, le bris de glace, le dégât des eaux, le vol, l’explosion, les catastrophes naturelles, certains risques technologiques, l’acte de terrorisme…
Ce type de contrat inclut également la responsabilité civile de l’assuré ou des personnes vivant sous son toit, qui engagent leur responsabilité, soit dans le cadre de leur vie privée, soit en tant que propriétaire de l’habitation ou en tant que locataire. Peuvent ensuite s’ajouter d’autres garanties proposées en option : remboursements de frais spécifiques comme le relogement ou encore une garantie défense recours pour faire valoir vos droits en justice…
Qui doit s'assurer ?
Les propriétaires occupants ne sont pas tenus de souscrire une assurance habitation. C’est toutefois à leurs risques et périls, car ils devront prendre en charge l’indemnisation de tous les préjudices subis et ou causés. Depuis la loi Alur du 24 mars 2014, le copropriétaire occupant ou non, a l’obligation de s’assurer pour les risques de responsabilité civile dont il doit répondre en sa qualité, soit de copropriétaire occupant, soit de copropriétaire non-occupant.
Les locataires ont l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile des risques locatifs qui couvre sa responsabilité vis-à-vis de son propriétaire. Si l’attestation n’est pas remise, le bailleur peut soit résilier le bail, soit depuis la loi Alur souscrire une assurance pour le compte de son locataire. Dans le cadre d’une colocation, un colocataire au moins doit être assuré, mais il est préférable que chaque colocataire souscrive une assurance. En cas de sinistre, chacun devra participer à la réparation du préjudice en fonction de sa quote-part du loyer.
Bien choisir son contrat
Pour choisir votre contrat d’assurance, ne vous attachez pas seulement au montant de la prime. Vous devrez :
- estimer, de la manière la plus juste possible, vos biens et préciser à l’assureur les caractéristiques de votre logement (nombre de pièces par exemple) ;
- tenir compte du montant des franchises. Il s’agit de la somme qui restera à votre charge en cas de sinistre. La franchise a un fort impact sur le montant de la prime ;
- comparer le mode d’indemnisation en cas de sinistre. Serez-vous indemnisé sur la valeur à neuf ou vétusté déduite ? Dans ce dernier cas, une dépréciation du bien sera prise en compte pour le calcul de l’indemnité, alors que dans le mode « valeur à neuf », il n’y a aucune dépréciation ;
- être attentif aux exclusions pouvant être prévues.
Lorsque vous déterminerez l’étendue du risque que vous voulez assurer, soyez le plus précis possible. L’assureur ne peut pas deviner ce que vous ne lui avez pas dit et un risque non prévu est un risque qui ne sera pas assuré en cas de sinistre ! D’où la nécessité de bien préciser à votre assureur la surface et la consistance exacte du logement à assurer et la valeur des biens à garantir.
INFO UTILE
FFSA - 26 boulevard Haussmann 75009 Paris - Tél. 01 42 47 90 00 www.ffsa.fr
Vous avez dit vétusté ?
La vétusté correspond à la dépréciation que subit un bien une fois qu’il a été acheté. Il s’agit de la conséquence de l’ancienneté, de l’usure ou du mauvais entretien d’un bâtiment ou d’un objet. Lors d’un sinistre, c’est l’expert qui évalue le taux d’usure ou de vétusté des biens sinistrés. Certains contrats fixent un barème de vétusté, c’est-à-dire un pourcentage de dévaluation entre la date d’achat d’un bien et le sinistre. Soyez donc attentif à ce point lors de la signature du contrat.
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