Devenir propriétaire
Un rêve accessible
Acheter... vous n'avez plus que cet objectif en tête. C'est décidé, en 2019, fini la location et les loyers à payer... Vous allez devenir propriétaire. Il s'agit là d'un beau projet, mais qui demande un minimum de préparation pour l'envisager de la façon la plus sereine et efficace possible. Petit tour du futur propriétaire.
Ne vous éparpillez pas
Pour éviter de perdre du temps et de l'énergie, commencez par bien cerner ce que vous voulez. C'est la base de tout.
Vous voulez acheter dans l'ancien (même si des travaux sont nécessaires) ou vous préférez le neuf ? Bien sûr, il s'agit là d'une question de goût personnel, mais pas uniquement. Le budget, pour ne parler que de cet aspect, ne sera pas le même. Dans le neuf, vous aurez un logement "sur mesure" tel que vous l'imaginez, avec toutes les garanties en matière de confort et de respect des dernières normes de construction en vigueur. Mais avec un coût plus élevé.
Peut-être avez-vous aussi l'intention de faire construire ? Cette option est également à envisager si vous n'êtes pas trop pressé. Car vous devrez trouver le terrain, obtenir le permis de construire, trouver un constructeur...
L'ancien pour sa part peut se révéler potentiellement intéressant, notamment pour son prix souvent nettement moins cher que le neuf. Et si des travaux s'avèrent nécessaires, certaines aides pourront vous aider à boucler votre budget.
Autre question à se poser avant de commencer vos recherches : maison ou appartement ? Tout va dépendre de votre style de vie, de la composition de votre famille... et là encore de votre budget. Car qui dit appartement dit aussi charges de copropriété à partager avec vos voisins d'immeuble alors qu'en maison individuelle, vous assumez seul les charges, mais c'est aussi vous seul qui en êtes à l'origine. Vous n'êtes pas tributaire de vos voisins.
Calculez les moyens financiers dont vous disposez
Avoir cerné les contours de son projet c'est bien ! Encore faut-il pouvoir le concrétiser et avoir le budget qui va avec. Inutile de courir chez votre banquier sans un minimum de préparation. Tranquillement, chez vous, commencez par faire un tableau avec une colonne dépenses (crédit en cours...) et une colonne recettes (salaires, revenus de placements…). Profitez-en pour faire un point sur votre apport personnel et les éventuelles aides auxquelles vous pouvez prétendre (droit à prêt de vos parents, PTZ, prêt action logement, prêt accession sociale, prêt location accession…). Dans cette liste, prévoyez "les frais annexes" découlant de votre futur achat : frais d'acquisition, de déménagement, travaux, assurances… Cela vous aidera à y voir un peu plus clair et à mieux visualiser votre capacité d'emprunt, c'est-à-dire la somme que vous pourrez consacrer chaque mois au remboursement de votre crédit. Dans l'idéal, votre taux d'endettement ne doit pas dépasser 30 % de vos ressources mensuelles.
Trouvez le bon prêt et la bonne banque
Votre premier réflexe sera de vous adresser à la banque qui gère vos comptes courants. Certes, c'est une bonne idée, mais ce n'est peut-être pas elle qui vous fera les meilleures propositions de prêt. N'hésitez pas à consulter d'autres établissements et à faire jouer la concurrence ! Et surtout faites établir des simulations en fonction des différents types de prêts qui vous seront proposés. Vous pourrez ainsi mieux appréhender les conséquences des options choisies. Toutes les formules de prêt existantes ne sont pas forcément adaptées à votre situation. Avant de choisir la vôtre, prenez le temps de réfléchir à deux points essentiels :
- le type de taux : fixe ou variable. C'est à vous de décider en fonction de votre "personnalité". Si vous êtes du genre à préférer la sécurité et à vouloir savoir où vous allez, un prêt à taux fixe vous conviendra parfaitement. Avec lui pas de surprise. Dès la signature du prêt, vous connaîtrez le taux applicable qui ne variera pas jusqu'à la fin du prêt. Avec un prêt à taux variable (ou révisable), le taux d'intérêt est revu périodiquement, en général chaque année à la date anniversaire du prêt, en fonction de l'évolution d'un indice de référence. Pour limiter les risques liés à la hausse des taux, privilégiez un prêt à taux variable "capé", qui ne pourra pas varier au-delà d'une certaine limite ;
- la durée du prêt. Pour combien de temps envisagez-vous de vous engager ? La réponse dépendra essentiellement de votre apport personnel, du montant emprunté et de votre capacité de remboursement.
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