Immonot, l'immobilier des notaires
Actualités - 24 octobre 2019

Un coup de pouce pour les aidants familiaux

SS
Stéphanie Swiklinski

Un coup de pouce pour les aidants familiaux

La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, doit dévoiler sa stratégie pour aider les aidants familiaux. Que font ces 11 millions de Français au quotidien ? Que peut-on faire pour leur apporter un peu de soutien ?

Qu'est-ce qu'un aidant familial ?

Il est parfois difficile de distinguer un aidant d'un proche qui aide ponctuellement un membre de sa famille ou un ami. S'occuper de sa grand-mère qui a la grippe pendant 15 jours, par exemple, ne constitue pas un accompagnement aidant. Les notions de régularité et de long terme sont en effet à prendre en compte pour que le statut d'aidant soit reconnu (loi d'adaptation de la société au vieillissement du 1er janvier 2016). Être aidant consiste à soutenir un proche pour les actes de la vie quotidienne (faire la toilette, ménage, tâches administratives...) et parfois le soutien est aussi financier.

Quels sont les droits d'un aidant ?

Actuellement, un aidant dispose de divers droits tels que :

  • le droit au répit, intégré à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) permettant au proche aidant de prendre un peu de repos.
  • le droit à un congé de solidarité familiale : il s'agit d'un congé sans solde de 3 mois renouvelable une fois, avec maintien de l'emploi de la personne aidante.
  • le droit à l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse du régime général dans certains cas.
  • la possibilité d'opter pour le statut de salarié s'il perçoit une rémunération et seulement dans certains cas.
  • le droit à la formation dans les domaines suivants : gestes des premiers secours, psychomotricité...

Quelles seraient alors les nouveautés ?

Selon une information RMC
"Les proches aidants ont d'ores et déjà droit à un congé de 3 mois, indemnisé. Fait nouveau :  pendant cette période, ils ne perdront pas leur droit à la retraite. Autre mesure pour les personnes contraintes de s'arrêter de travailler pour aider un proche : pas de pénalité en termes de droit au chômage. Ces jours seront comptabilisés comme des jours travaillés.
Le plan prévoit aussi la mise en place d'un numéro unique à disposition des proches aidants pour répondre à leurs questions, les accompagner dans leur quotidien et simplifier leurs démarches. Cela doit aussi permettre de rompre leur sentiment d'isolement. Enfin, un plan de sensibilisation en collaboration avec l'Education nationale va être lancé dans deux régions, à titre expérimental, afin de repérer les mineurs qui, lorsqu'ils viennent en aide à un proche, peuvent rencontrer des difficultés dans leur scolarité."

Que pensez-vous de cet article ?


La rédaction vous recommande :

Newsletter immonot