Poêles & cheminées : tout feu, tout flamme

Ne soyez pas cigale, profitez de l'été pour préparer l'hiver et ne pas vous trouver dépourvu lorsque la bise reviendra ! Efficaces, économiques et écologiques, poêle et cheminée n'ont que des avantages. Reste à savoir lequel des deux aura vos faveurs et remportera cette « guerre » du feu...
Votre cœur balance entre les poêles et les cheminées et, dans le match qui les oppose, vous ne savez lequel choisir ni sur quels critères vous appuyer ? L’un comme l’autre alignent de sérieux atouts. Mais si choisir un poêle ou une cheminée demeure avant tout une affaire de goût, ce ne doit pas être le seul critère ! Avant de craquer pour un modèle et d’allumer le feu, mieux vaut réfléchir à l’utilisation que vous souhaitez en faire… Un conseil : faites-vous aider par un « pro » ! Ses conseils vous aideront à mûrir votre décision et vous éviteront de vous brûler les ailes !
Avec eux, l'hiver sera douillet
Opter pour un poêle ou une cheminée, c’est du confort assuré dans la maison. Les deux se plient à tous les looks (classique, contemporain, rustique, rétro…), même si la tendance forte va aux modèles qui font la part belle au spectacle du feu (donc aux grandes vitres). Élément clé de la décoration intérieure d’une pièce, la cheminée a un charme inégalable. C’est souvent un critère majeur lors de l’achat d’une maison. Côté pratique, le foyer ouvert permet d’entendre le doux crépitement du feu, mais il est aussi plus polluant (8 fois plus de particules). Tout aussi chaleureux, le foyer fermé (ou l’insert) garantit de belles flambées en toute sécurité. Champion de l’intégration, il offre, par ailleurs, de multiples possibilités en matière d’aménagement.
Généralement « plus compact », le poêle a également l’avantage d’être plus facile à poser (il ne nécessite qu’un simple conduit d’évacuation). Il trouve aussi bien sa place dans les appartements que dans les maisons. Autre atout : non seulement on peut changer de modèle plus facilement, mais en vendant, on peut partir avec…
Si vous optez pour un poêle à granulés, vous éviterez la corvée des bûches à stocker. Facile d’utilisation, il garantit une autonomie de plusieurs dizaines d’heures. En revanche, si vous êtes allergique au moindre bruit, mieux vaut éviter : le niveau sonore est assez gênant (vis sans fin acheminant les granulés dans le foyer, ventilateur de diffusion de la chaleur). Et la flamme manque de pep’s. Quant aux modèles mixtes (bois/granulés), ils ne sont pas toujours au point…
Important
Vous envisagez de bâtir ? Anticipez ! Que vous ayez ou non décidé d’installer un appareil à bois, prévoyez un conduit de cheminée.
Ne voyez pas trop grand !
Poêles et cheminées offrent de bonnes performances de chauffage. Ils sont à égalité en matière de chaleur fournie et de consommation de bois, mais ils diffusent différemment la chaleur. Positionnée au bon endroit et bien équipée, la cheminée peut chauffer la maison entière. Le poêle, sauf exception, diffuse la chaleur dans la pièce dans laquelle il est installé. Au niveau de l’encombrement, les apparences sont parfois trompeuses car, dans certaines configurations, le poêle avec son tuyau d’évacuation occupe autant, voire plus de place qu’une cheminée.
Enfin, bien choisir un chauffage au bois, qu’il s’agisse d’un poêle ou d’une cheminée, c’est aussi choisir un modèle qui ne soit pas surdimensionné. Par exemple, acheter un modèle de poêle plus puissant que nécessaire est une grave erreur, car il tournera en sous régime. Non seulement vous crèverez de chaud, mais en tournant au ralenti, votre poêle s’encrassera… et la vitre se noircira. Donc galère. Par ailleurs, vous encrasserez le conduit qui risque de prendre feu. Là encore, les conseils du « pro » vous seront utiles : il vous conseillera en fonction de la surface habitable, du type d’isolation de votre maison et de l’utilisation que vous souhaitez faire de votre chauffage (chauffage principal ou en complément d’un chauffage). Pour repère, 1 kw chauffe en moyenne 10m2.
Plus de 6 millions…
Plus de 6 millions de ménages sont équipés d’un chauffage au bois domestique. C’est l’un des modes de chauffage « alternatif » les moins coûteux. Il permet de réduire considérablement la facture de gaz, d’électricité ou de fioul. Dans tous les cas, bien choisir son bois est important. Pour avoir un bon rendement énergétique, le bois doit être très sec. À titre indicatif, il faut au minimum 2 ans de séchage pour obtenir un taux d’humidité avoisinant les 20 %.
Des aides de l'État
Si vous optez pour un chauffage à bois, non seulement vous ferez des économies d’énergie, mais vous bénéficierez d’aides ! Ainsi, le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique), qui devait se terminer au 31 décembre 2015, est reconduit jusqu’au 31 décembre 2016. Ce crédit d’impôts est de 30 % du prix TTC de l’appareil de chauffage au bois. Le CITE est applicable dans la limite d’un plafond de dépenses de 8 000 € pour une personne seule, veuve ou divorcée et 16 000 € pour les couples soumis à imposition commune.
Le crédit d’impôt est applicable dans le cas d’une pose d’un appareil de chauffage au bois réalisée par un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Le logement doit être la résidence principale du demandeur, et être achevé depuis au moins 2 ans.
Le bon réflexe : contacter un « pro » !
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