Immonot, l'immobilier des notaires
People - 10 Février 2021

Caroline Margeridon
La beauté n'a pas de prix !


Caroline Margeridon - La beauté n'a pas de prix !

Pour Caroline Margeridon, célèbre acheteuse dans l'émission « Affaire Conclue », les enchères décollent au même rythme que la passion s'envole ! Rencontre exclusive avec l'antiquaire du marché Biron qui nous fait partager son amour pour les belles pièces de collection… « quoi qu'il en coûte ».

Comment vous est venue cette passion pour les objets d'art ?

Caroline : Je suis fille d'antiquaire, je pense que dans le ventre de ma mère je devais déjà repérer à travers son nombril les objets qui me plaisaient ! Et l'envie d'être au service des gens, comme dans « Affaire conclue », elle me vient de mon père qui a été rédacteur en chef à RMC.

Qu'est-ce qui vous a motivée à rejoindre « Affaire Conclue » ?

Caroline : J'avais déjà une grande famille d'antiquaires, maintenant j'en ai une deuxième, celle de notre émission, particulièrement avec Sophie Davant, une femme exceptionnelle, et Stefane Vanhandenhoven, un homme de coeur.

Et votre meilleure émission dans « Affaire conclue » sur France 2 ?

Caroline : Grosse dose d'adrénaline lorsque j'ai surenchéri pour le buste de Napoléon que je pensais payer autour de 12 000 € ! Eh oui, parce que nous achetons avec notre argent, c'est ce qui contribue au succès « d'Affaire Conclue » ! Je suis passionnée par certains objets et je suis prête à proposer plus que les autres acheteurs qui sont pourtant souvent aussi tenaces que moi. Mais il faut arriver à revendre ces belles pièces… Petite anecdote, comme les prix sont connus du public, certains clients me disent à quel prix je dois revendre pour gagner assez d'argent :)

Comment faites-vous pour déterminer le prix à payer aux enchères ?

Caroline : Je m'intéresse aux objets depuis mon plus jeune âge. J'ai fait ma première vente à 5 ans à la Foire de Chatou. Il s'agissait d'un mannequin de maison de couture. J'ai même exigé qu'il me soit réglé par chèque. À 15 ans, j'ai ouvert ma première boutique. Comme je voue une véritable passion pour les objets allant de la période du 16e aux années 60, je peux facilement déterminer leur valeur. Très jeune, j'avais deux endroits de prédilection pour me réfugier : le musée Nissim de Camondo (Paris 8e), un site exceptionnel que je conseille ; et les concessions automobiles, amour pour les voitures oblige ! Mais ne me demandez pas de faire la cuisine :)

Si vous aviez un budget illimité, pour quelle pièce craqueriez-vous ?

Caroline : Eh oui, j'ai un problème : c'est « no limit » à partir du moment où un objet me plaît. Mais j'apprécie mon banquier, et j'évite de me mettre en danger :) J'achète toujours une pièce parce que je l'aime et non parce que j'ai le client. Et je déteste vendre car je me dis que cette oeuvre rendrait très bien dans mon intérieur. Mais je dois m'y résoudre car il faut bien que je fasse tourner la boutique.

Dans quel style êtes-vous meublée ?

Caroline : J'adore le Louis XIV, Régence et Louis XVI. Mais je pense qu'il faut mélanger les styles pour donner du relief aux pièces. Des jeunes acheteurs me montrent des photos avec des objets modernes sur des meubles anciens, et ils me disent « quelle déco au top nous avons réalisée en suivant vos conseils » !

Seriez-vous prête à acheter votre maison aux enchères ?

Caroline : Je ne voudrais pas acheter un bien suite à une liquidation par exemple, car cela revient à profiter d'une situation où des personnes se trouvent dans le besoin. Mais je sais qu'il existe aussi des ventes immobilières en ligne, comme 36h immo, que je trouve passionnantes et qui me correspondraient bien.

Que retenez-vous de votre dernière visite chez votre notaire ?

Caroline : Je ne lui ai pas acheté son bureau ! J'ai rencontré le notaire pour la première fois il y a deux ans, lorsque j'ai fait l'acquisition de mon appartement. J'ai été sidérée par le montant des frais qui reviennent à l'État et la toute petite partie que perçoit le notaire. En tant qu'officiers ministériels, ils devraient être mieux rémunérés au regard de leur formation et de leurs missions. Ils prennent de nombreuses dispositions pour protéger notre patrimoine et notre famille ! Du coup, j'ai incité mes enfants à ne pas attendre d'avoir le même âge que moi pour consulter un notaire.

Que pensez-vous de cet article ?


La rédaction vous recommande :

Newsletter immonot

Lire la suite