BELISAIR... sur les traces de Léonard de Médicis
Laissez-vous séduire par ce roman à la fois historique et policier qui nous mène en France, en Italie et aux États-Unis pour assembler les pièces de ce puzzle généalogique. Nous avons rencontré l'auteur et historien Belisair à la Foire du Livre de BRIVE. Il nous entraîne sur plusieurs pistes dans ce livre palpitant ! Léonard de Vinci est-il celui qu'on croit ?
Quel est le sujet de votre livre ? Pourquoi ce titre mêlant deux personnages ?
Belisair : Ce titre est en effet assez ambigu et interpellant. J'ai volontairement choisi ce titre parce que je rattache Léonard de Vinci à la famille Médicis, en sachant qu'à la grande époque des Médicis, Léonard est là ! Il n'est d'ailleurs pas particulièrement aimé de cette famille. Comme je suis historien, je suis allé " gratter " car j'aime les zones d'ombre de l'histoire. J'ai découvert à cette occasion des choses surprenantes. De fil en aiguille, ça m'a amené à rédiger ce roman. C'est un roman historique mais beaucoup de lecteurs le voient plutôt comme un policier, artistique, ésotérique. Un journaliste a même parlé de " poupée russe " pour ce roman.
Votre enquête vous permet-elle d'apporter une vision nouvelle sur De Vinci ?
Belisair : Justement, mes deux personnages principaux sont un généalogiste et sa compagne. Ils vont se rendre au Clos Lucé, dernière résidence de Léonard, et quelque chose va les surprendre, les intriguer. Ils vont alors suivre leur instinct et partir en Italie pour leurs recherches sur les origines mystérieuses de Léonard.
Dans le même temps, l'autre personnage est un mormon allemand qui va se rendre aux États-Unis pour rencontrer le chef des Mormons. Il est alors assassiné. Pourquoi ? Quel est le lien avec Léonard de Vinci ? Ce livre est en fait à la fois une enquête généalogique et policière.
Dans quel univers vous sentez-vous le mieux pour trouver votre inspiration ?
Belisair : Ce livre est un mélange d'Umberto Eco pour le côté rigoureux de l'historien : " le nom de la rose ", " le pendule de Foucault " et le " Da vinci code " de Dan Brown pour l'intrigue et le côté ésotérique. Les Américains appellent ça " le tourneur de pages ". L'idée est de créer un thriller historique mais avec des faits vérifiables.
Avez-vous déjà en tête une idée pour votre prochain roman ?
Belisair : Je publierai mon deuxième roman début 2025, en mars probablement. C'est un peu une suite. Le thème risque de surprendre puisqu'il s'agit des Templiers. Mon troisième roman, quant à lui, sera plus proche car j'envisage de l'écrire sur la seconde guerre mondiale.
Où vous sentez-vous le mieux pour écrire ?
Belisair : Pour écrire j'ai besoin d'un calme total, presque une solitude ; un peu comme si j'étais un moine dans les temps anciens. Quand on écrit de l'histoire, on a besoin d'avoir accès à la ressource donc c'est chez moi, au calme ou dans une bibliothèque. Ma maison est en effet propice à l'inspiration : elle est ancienne et un petit peu restaurée. J'ai la chance d'avoir un joli cadre d'écriture !
Propos recueillis par S.Swiklinski - 11/24
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