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Au menu dans le Cantal
L'habitat traditionnel


Au menu dans le Cantal - L'habitat traditionnel

Avec ses bâtisses sculptées pour épouser tous les dénivelés, l'habitat cantalien se caractérise aussi par la noblesse de ses matériaux. De quoi émailler le paysage de joyaux architecturaux, qui vont du petit buron à la grande maison.

De hauts sommets enneigés, des plateaux à perte de vue, ses collines verdoyantes… le Cantal offre une vue panoramique sur un environnement unique. Pas étonnant que son habitat réserve de belles surprises au détour d'une escapade allant de la Chataigneraie, en passant par la Planèze de Saint-Flour pour rejoindre la Margeride. Autant de territoires chargés d'histoire qui ont préparé le terrain pour l'édification de constructions typiquement cantaliennes. Une visite s'impose pour découvrir le cadre architectural.

Blotti dans les monts du Cantal

Le buron
Taillé pour affronter toutes les conditions climatiques, le buron se retrouve dans le massif cantalien entre 900 et 1300 mètres d'altitude. Construit en pierre et couvert de lauzes ou d'ardoises, il siège dans les zones de pâturage. De plan rectangulaire, le rez-de-chaussée abrite le logis du buronnier (côté sud), tandis que la laiterie et la cave voûtée prennent place dans sa partie enterrée (au nord). À l'origine, il se destinait à la fabrication du fromage. Exploité de façon saisonnière, il permettait aux propriétaires de troupeaux d'assurer leur production laitière durant l'estive. Leur vocation agricole a vite décliné puisque dans les années 1945-1950, on estimait à un millier le nombre de burons encore exploités. Aujourd'hui, leur principale fonction se veut touristique comme certains abritent les randonneurs, ou gastronomique car d'autres ont été convertis en restaurants.

Servies comme sur un plateau !

Les grandes fermes
Ponctués de blocs rocheux issus du massif cantalien, les hauts plateaux, comme la Planèze de Saint-Flour et la Margeride, abritent de grandes exploitations agricoles. À l'origine, d'opulentes fermes qui sont venues occuper le fertile terrain. Elles se composent généralement d'une maison d'environ 10 mètres de long et d'une grange-étable, laquelle peut atteindre 60 mètres. Initialement de plain-pied, l'habitation regroupait la salle commune et les chambres mais elle gagne un étage au XIXe siècle. Cela entraîne une démarcation des niveaux de toitures. Une structure que l'on retrouve avec la ferme planézarde qui se caractérise par ses deux étages, dont l'un sous comble. Dans tous les cas, l'habitation abrite une cheminée - le cantou - encastrée dans l'un des pignons et couronnée d'un grand arc. Elle sert pour se chauffer, s'éclairer et offre un cadre de vie idéal pour entretenir une vie sociale.

Accrochée à la colline

La maison à étage
Dans la verdoyante Xaintrie, la ferme en hauteur, d'influence corrézienne, domine le paysage architectural. Il s'agit d'une maison avec un étage et un comble éclairé par des lucarnes, le tout coiffé d'un toit à trois ou quatre pans. Un escalier, parfois prolongé d'un balcon, permet d'accéder à l'habitation. Sur deux niveaux, la grange-étable avec les animaux au rez-de-chaussée et le fenil sous le comble, se démarque pour sa qualité esthétique. Elle fait aujourd'hui l'objet de belles rénovations.
Quant à la Châtaigneraie aux accents méridionaux, l'habitat s'est développé en hauteur, superposant l'exploitation et l'habitation. Au rez-de-chaussée, la cave et l'étable abritaient les récoltes et quelques moutons. Accessible par un escalier extérieur, le logis se trouvait à l'étage et s'ouvrait sur une galerie de bois couverte par un auvent.

Détour par Pailherols… Situé dans le parc des Volcans d'Auvergne et arrosé par le Goul, Pailherols est un village de montagne à près de 1 000 mètres d'altitude. Son église construite de 1517 à 1527 devint un haut-lieu de pèlerinage, car elle abrite une Vierge Miraculeuse à laquelle se rattache une légende. Rapportée par un colporteur vers 1527, elle aurait depuis accompli plusieurs miracles !

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