"À l'amour, à la vie"
Par Catherine Ceylac

Catherine Ceylac, journaliste et productrice, nous dévoile son dernier ouvrage "À l'amour, à la vie" à l'occasion de la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde (19). En toute intimité, elle nous fait partager les confessions de personnalités sur le sujet universel : l'amour.
Qu'est-ce qui vous a incitée à vous lancer dans ce recueil de confessions intimes ?
Catherine CEYLAC : J'aime beaucoup l'échange, le partage. Dans l'émission « Thé ou café » que j'ai animée pendant 22 ans, j'ai interviewé des gens connus afin qu'ils me racontent leur itinéraire non seulement professionnel mais aussi personnel. Avec l'arrêt de l'émission depuis plus d'un an, j'avais très envie de reprendre les interviews. Sur le principe de la rencontre, de l'échange, je leur ai demandé de me parler du deuil dans mon livre « À la vie à la mort », de ce que représente la mort pour eux et pour leurs proches. Cette fois, mon livre s'appelle « À l'amour, à la vie » et parle du sentiment amoureux qui peut blesser, qui rend plus fort, qui émerveille nos existences aux uns et aux autres.
Sur quels critères avez-vous sélectionné ces témoignages ?
Catherine CEYLAC : Ils sont 14. Ce sont des hommes et des femmes de toutes générations, des gens connus. Ils m'ont fait un récit sur leurs premiers émois, sur leur première fois, sur le coup de foudre, sur l'estime de soi… Le sentiment amoureux a en effet un spectre très large. C'est aussi le sentiment qu'ils peuvent avoir par rapport à leurs enfants ou leurs parents. J'ai cherché dans ces entretiens à explorer l'amour au sens large. François Berléand, Sandrine Bonnaire ou Louis Chédid font par exemple partie des 14 témoignages.
Quel sera le thème de votre prochain livre ?
Catherine CEYLAC : Ce n'est pas un roman, c'est un recueil de témoignages. Ce qui m'intéresse c'est d'accoucher des hommes et des femmes pour qu'ils me fassent des confessions, des révélations de choses qu'ils ont à l'intérieur d'eux… Je continuerai sans doute sur ce modèle-là pour parler des autres, afin de mieux me cacher moi-même !
Quelles sont vos autres passions après l'écriture ?
Catherine CEYLAC : J'aime la peinture. J'expose actuellement, sans prétention, à Rennes ma ville natale. J'éprouve également une grande passion pour le théâtre. J'espère d'ailleurs monter sur scène bientôt. C'est une chose qui m'attire depuis très longtemps. J'aimerais bien jouer dans une pièce qui pourrait parfaitement être dans la gravité. En effet, ce que j'aime dans la vie c'est la légèreté, la force et l'intensité des sentiments.
Avez-vous récemment réalisé une acquisition immobilière ?
Catherine CEYLAC : Il y a longtemps que je n'ai pas fait d'acquisition immobilière. J'aime les maisons, plutôt dans le Sud et plus précisément dans le Gard. J'en visite énormément, pensant que je vais en trouver une nouvelle. Mais c'est en réalité l'exploration qui m'intéresse, rentrer dans la vie des gens. L'intérieur de leur maison est très révélateur.
Vous êtes donc un acquéreur potentiel ?
Catherine CEYLAC : Oui, je suis non seulement une acheteuse mais aussi une vendeuse potentielle. Ça marche dans les deux sens !
Qu'avez-vous pensé de votre notaire à cette occasion ?
Catherine CEYLAC : J'ai toujours eu de très bons contacts avec les notaires, puisque ce sont eux qui m'ont vendu les maisons que j'ai pu acquérir tout au long de ma vie. Les notaires me paraissent plus sécurisants, plus rassurants.
Comment voyez-vous l'avenir du métier de journaliste à l'aube de 2020 ?
Catherine CEYLAC : Comme tout métier, c'est un métier qui évolue, comme celui de notaire par exemple. Aujourd'hui, les informations ne peuvent être insuffisamment vérifiées. En travaillant dans l'urgence, les journalistes peinent à enquêter. Ainsi, on peut facilement relayer des informations qui relèvent de « fake news ». En tant que citoyen, il faut vérifier ses sources et ne pas hésiter à les diversifier : radio, télévision, journaux… pour forger sa propre opinion.
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