5 conseils pour un achat en viager gagnant

Investir dans un viager occupé vous tente ? Pourquoi pas ? Le viager fait de plus en plus d'adeptes? En ces temps de crise, c'est l'opportunité de devenir propriétaire à moindre coût. Mais ce n'est pas sans risque. Voici les 5 conseils.
1 - Je fais expertiser le bien
Pour cela, faites appel à un notaire. La valeur d'expertise servira de base pour fixer "le bouquet" (versement initial du capital).
L'erreur à ne pas commettre est d'acheter à un proche à un prix largement en dessous de celui du marché, car le fisc pourrait vous demander des comptes et soupçonner une donation déguisée.
Attention aussi aux biens en très mauvais état. Car vous devrez, en tant que propriétaire, assumer les grosses réparations (ravalement de façade, réfection de toiture...).
2 - Je fais mes comptes
Quant au montant de la rente, il est en principe indexé sur un indice, fixé librement dans le contrat de vente. Il est, cependant, préférable de l'indexer sur l'indice du coût de la vie (hors tabac). La rente est versée tous les mois au vendeur, jusqu'à son décès.
Attention à ne pas oublier ! Suite à 2 mensualités non payées, le vendeur peut entamer une action en justice contre vous et la vente peut devenir caduque (en vertu de la clause résolutoire).
3 - Je mesure le risque de l'opération
Le viager reste un pari relativement incertain, basé sur l'espérance de vie du vendeur.
Consultez votre notaire, il établira un acte notarié. Le contrat doit tout lister : qui financera les
éventuels travaux, les nouvelles charges...
D'autre part, un viager "occupé" permet au vendeur
(le "crédirentier") de rester dans le logement. Le vendeur
doit s'entendre avec
l'acheteur (le "débirentier")
sur le prix d'estimation du bien. Cette base sert à calculer le "bouquet" (versement initial
du capital)
et la rente viagère.
Notre conseil : achetez en viager à une personne qui a, au moins, vingt ans de plus que vous.
Un acquéreur témoigne
Que pensez-vous de cet article ?