Mon acquéreur est-il fiable ?
Comment trouver l'acquéreur idéal ? Celui qui est solide financièrement et qui ne se rétractera pas au dernier moment... Quelques précautions sont à prendre pour éviter les mauvaises surprises !
Si on vend tout seul
Vendre sa maison ou son appartement, sans l'aide d'un professionnel : c'est possible, mais cela nécessite une grande vigilance. En mettant une annonce sur internet, vous touchez un grand nombre de personnes. L'inconvénient est que vous courez le risque de crouler sous les mails et les coups de fil. Sans un professionnel pour vous épauler, on se retrouve à trier soi-même les acquéreurs potentiels. Entre les visites inutiles et celles des curieux, il faudra s'armer de patience ! Pour trouver un acquéreur "fiable", il n'y a pas de recette miracle. Mais, en faisant jouer les relations professionnelles et amicales, ainsi que le bouche à oreille : ça peut marcher. Contacter votre notaire me semble une option plus raisonnable. Les notaires, en effet, font de la négociation immobilière et pourront vous éviter bien des désagréments.
Si on veut s'assurer de la solvabilité de l'acquéreur
Une fois que vous avez un acquéreur sous la main : demandez lui une attestation de sa banque. Pour s'assurer de la solvabilité de votre acheteur, la seule possibilité est qu'il vous fournisse une attestation de sa banque. Quand on veut vraiment acheter : on s'organise en amont. On va voir sa banque, qui va étudier son dossier et ses capacités financières de remboursement. Si vous avez "les reins solides", elle vous donnera un accord de principe sur le financement de votre future acquisition. Cela tranquillisera votre vendeur, car c'est un gage de sécurité pour lui. Cela permet de faire le tri avec des acheteurs potentiels qui auraient "les yeux plus gros que le ventre" !
Rester méfiant avec certains profils
Deux cas de figure nécessitent cependant certaines précautions. Ceux qui achètent et qui vendent en même temps. Si leur vente "capote" cela signifie que leur achat aussi. C'est l'effet "domino"! Dans cette hypothèse, on doit pouvoir justifier auprès de son vendeur de l'avancement de son dossier de vente. Concrètement, votre acquéreur devra produire la copie de son sous-seing privé déjà signé. C'est un gage de fiabilité, dans la mesure où le prix de vente de son bien servira à financer en totalité ou en partie son achat.
Ceux qui achètent pendant leur instance de divorce et qui comptent récupérer de l'argent après. Sachez que rien n'est joué tant que le divorce n'est pas prononcé ou que l'acte de liquidation de communauté n'est pas signé. Demandez conseil à votre notaire, il vous expliquera tout selon votre situation.
Et signer l'acte authentique sereinement
Arrive le moment tant attendu de l'acte définitif. Si votre acquéreur a obtenu son prêt et reçu les offres de prêt : soyez rassuré ! Pour la signature de l'acte authentique, les fonds seront versés par la banque à la comptabilité de l'étude. Votre notaire sera garant de la fiabilité de votre acquéreur jusqu'à ce point. Pour l'avenir, il ne pourra pas s'assurer que les échéances du prêt seront bien remboursées. Là ce n'est plus votre problème !
Il y a toujours l'aléa du délai de rétractation. Votre acquéreur a 10 jours pour renoncer à son achat. On ne peut jamais prévoir qu'il changera d'avis...
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