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Je réalise un placement - 22 Mars 2023

Meublé de tourisme
Il fait la pluie et le beau temps dans la location saisonnière


Meublé de tourisme - Il fait la pluie et le beau temps dans la location saisonnière

Avec le meublé de tourisme, les propriétaires profitent de conditions radieuses pour gérer leur bien. Les réservations sont au beau fixe durant la saison tandis que les revenus profitent d'une belle défiscalisation. Reste à s'entourer de précautions pour respecter la réglementation.

Avec le poids de l'imposition foncière qui assombrit les perspectives des propriétaires, la location saisonnière représente une bonne opportunité. Elle apporte un rayon de soleil sur les finances personnelles. Surtout avec le meublé de tourisme qui autorise une défiscalisation éblouissante de 71 % ! Avant de démarrer la saison, voici quelques conseils qui vont éclairer votre nouvelle activité de loueur en meublé non professionnel.

À quel règlement se référer ?

Priorité aux formalités lorsqu'il s'agit de proposer un meublé de tourisme. La première étape consiste à déclarer obligatoirement cette activité en mairie. En découle un numéro d'enregistrement à publier dans les annonces de location. Les plateformes de location (Airbnb, Abritel…) ont l'obligation de dépublier chaque annonce qui n'indique pas cette référence.
En effet, le meublé de tourisme permet d'accueillir des personnes de passage, pour quelques jours, semaines ou mois. Cela vaut pour les maisons ou appartements mis à disposition à titre de résidence secondaire. Cependant, la location saisonnière doit être conclue pour une durée maximale de 90 jours consécutifs à la même personne.

De quels éléments disposer ?

Il convient de s'immatriculer avant le début de cette nouvelle activité de loueur en meublé non professionnel. Pour bénéficier de ce statut, il faut que les recettes de loyers des meublés soient inférieures au montant total des autres revenus d'activité du foyer fiscal (salaires, autres BIC : BIC : Bénéfices industriels et commerciaux…).
Depuis le 1er janvier 2023, la déclaration de création d'entreprise de début d'activité s'effectue sur le Guichet des formalités des entreprises (GFE) par voie dématérialisée :
https://formalites.entreprises.gouv.fr
Une démarche qui permet :

  • d'obtenir un numéro SIRET ;
  • de faire connaître l'existence de cette activité ;
  • d'indiquer le régime d'imposition choisi.

Quels paiements déclarer ?

Au moment de déclarer les revenus générés par la location meublée, il convient d'utiliser le formulaire n° 2042-C-PRO, complémentaire au feuillet n° 2042. Il s'agit de choisir entre les 2 régimes :

  • le micro lorsque le montant des recettes de l'année précédente ou de l'avant-dernière année n'excède pas :
    • 77 700 € pour les locations saisonnières non classées ;
    • 188 600 € pour les locations saisonnières classées meublé de tourisme.
  • le réel si l'activité est imposée selon ce régime et que chaque exercice fait l'objet d'un dépôt au Service impôts des entreprises (SIE) au moyen de la liasse n°2031.
Si l'activité relève du régime micro, un abattement forfaitaire de 50 % est appliqué au montant des recettes pouvant aller jusqu'à 77 700 €. Pour les meublés de tourisme classés, l'abattement s'élève à 71 % et le seuil de recettes se chiffre à 188 600 €. Quel que soit le régime d'imposition, il faut souscrire une déclaration n° 1447 C-SD la première année d'activité.
Niveau fiscalité, s'ajoute la cotisation foncière des entreprises (CFE). Toutefois, les personnes qui louent en meublé une partie de leur habitation (principale ou 2daire) en sont exonérées.
Précisons que dans le cas où le propriétaire n'utilise pas sa résidence secondaire à titre personnel, ce dernier se voit exonéré de la taxe d'habitation.

Quel type de logement proposer ?

Facultatif mais conseillé, le classement en meublé de tourisme comporte 5 catégories allant de 1 à 5 étoiles, et se voit accordé pour 5 ans. La grille d'homologation contient 133 critères répartis en 3 grands thèmes :

  • équipements ;
  • services au client, accessibilité ;
  • développement durable.
Ce classement constitue un atout pour valoriser son offre de service. Il permet en outre d'appliquer une taxe de séjour d'un montant minoré et fixe aux voyageurs. Ainsi, il faut s'adresser à l'organisme certificateur de son choix parmi ceux accrédités par le Comité français d'accréditation (COFRAC) en vue d'un classement.

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