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J'achète dans le neuf - 9 Février 2021

Nouvelle RT 2020
Feu vert pour les constructions neuves


Nouvelle RT 2020 - Feu vert pour les constructions neuves

La dernière RT définit les nouveaux standards de la construction neuve. Respect de l'environnement et économies d'énergie sont les deux principes à suivre pour édifier une maison éco-responsable.

La philosophie de la maison autonome

La consommation de chauffage d'une maison RT 2020 devrait être égale à 0 kWhep par m2, alors qu'elle atteignait 50 kWh avec la RT 2012.

La RT 2020 est la suite logique de la RT 2012, prévue par le Grenelle de l'environnement. Elle est destinée à diviser par trois la consommation énergétique des nouvelles constructions, soit 50 kWh/m2 par an maximum, en limitant le chauffage, la climatisation, l'éclairage, l'eau chaude sanitaire et la ventilation. Avec la RT 2020, les constructions neuves passent à l'action. Il ne s'agit plus simplement de faire des économies d'énergie, mais bel et bien d'en produire au moins autant qu'elles n'en consomment. À énergie passive ou positive, les constructions neuves ont tout pour nous séduire.

  • La maison passive produit autant voire plus d'énergie qu'elle n'en consomme et fonctionne en toute autonomie. Avec son isolation performante et ses matériaux de construction spécifiques, la maison passive réclame en moyenne 4 fois moins d'énergie qu'une maison traditionnelle. En plus d'être moins énergivore, elle propose un confort de vie plus important, sans courant d'air et avec une température homogène. 
  • De son côté, la maison à énergie positive, plus communément appelée BEPOS, génère plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Les matériaux utilisés pour la construction doivent favoriser l'accumulation et la diffusion de la chaleur dans le bâtiment. En effet, grâce à des solutions techniques (pour le toit, les murs, les fenêtres ou encore avec l'ajout d'une véranda), l'accumulation et la restitution de chaleur et la production d'électricité sont possibles. Toits, fenêtres, murs d'enceinte entre autres sont conçus de façon à couvrir les dépenses énergétiques annuelles des occupants du bâtiment. Supprimer les ponts thermiques (zones pas ou faiblement isolées, qui se trouvent généralement entre deux parois comme le toit et le mur) est le défi à relever en réalisant une isolation par l'extérieur par exemple. Dans l'idéal, les excédents d'énergie pourront être revendus aux réseaux électriques publics.

Les moyens pour y parvenir

Une construction éco-responsable passe par le choix de matériaux non polluants qui préserveront l'environnement et la santé sans pour autant négliger les performances énergétiques. Et cela à toutes les étapes de la construction :

  • les murs devront être de préférence en parpaing, brique monomur, bois, paille ou même terre cuite. Certains de ces matériaux pourront vous paraître "insolites" et pourtant, ils sont tous aussi solides et résistants aux intempéries les uns que les autres ;
  • l'isolation est une des composantes essentielles de la construction durable. Elle concerne bien évidemment les combles mais aussi les murs. L'isolant choisi doit être efficace et inoffensif pour la santé des occupants du logement. Parmi les matériaux écolos les plus courants, vous pourrez opter, par exemple, pour la laine de chanvre, la ouate de cellulose, le liège, la laine de mouton, les plumes de canard, la laine de roche…
  • pour la couverture, un toit terrasse végétalisé améliorera grandement le confort d'été et dispensera d'un équipement de climatisation. Une façon efficace de joindre l'utile à l'agréable : isolation thermique et phonique, réduction de la pollution grâce à l'absorption des particules fines et des gaz polluants par les plantes, refuge pour les insectes et les oiseaux, plus esthétique que du béton, l'eau de pluie est absorbée par les plantes ce qui évite les ruissellements et la détérioration du bâtiment…
  • côté menuiseries, on choisira le bois ou l'aluminium à la place du PVC qui dégage des gaz nocifs en cas d'incendie ;
  • lors des finitions, on traquera encore et toujours tous les matériaux toxiques dans toute la maison : PVC, colles contenant du formaldéhyde… Et on utilisera des peintures et des lasures biologiques ou portant au minimum la mention NF Environnement. Les peintures bio utilisent des résines d'origine végétale ou minérale (de l'argile, de la chaux, de l'huile végétale, de la caséine, du soja, de l'huile de lin...) à la place des résines pétrochimiques. Ces résines sont mélangées à l'eau et à de la craie ou de la poudre de marbre, par exemple, moins odorante pour ne pas vous gêner pendant des travaux de rénovation. Généralement, ce type de peinture ne comporte ni composants allergènes, ni COV (composés organiques volatils). De plus, qui dit "bio" dit "respect de l'environnement", donc la peinture non toxique limite l'émanation de CO2.

L'énergie grise des matériaux Pour déterminer le bilan énergétique d'un matériau, on parle d'énergie grise (ou énergie intrinsèque). C'est la quantité d'énergie nécessaire à l'extraction de la matière première, son transport, sa transformation et sa fabrication, son stockage, sa commercialisation, son entretien et son recyclage en fin de vie. Plus le produit est transformé ou vient de loin, plus il est gourmand en énergie grise.

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