Immonot, l'immobilier des notaires

Terrains À BÂTIR
Zéro risque à l'atterrissage pour votre maison !


Terrains À BÂTIR - Zéro risque à l'atterrissage pour votre maison !

Une nouvelle construction peut se poser en douceur dès lors que le terrain à bâtir offre un maximum de stabilité. Voici trois risques naturels parmi de nombreux autres qui éviteront toute prise de risque concernant le logement et ses occupants grâce à l'étude de sol !

Après les bâtiments avec les diagnostics immobiliers, les terrains font l'objet de toutes les attentions avec l'étude géotechnique. Une étape qui vise à prendre en  compte tous les risques naturels et technologiques avant de démarrer la construction. En effet, les éventuels mouvements de terrain, les potentielles inondations, les occasionnelles dégradations liées au retrait-gonflement des argiles… constituent un enjeu majeur en matière d'urbanisation. L'étude de sols consiste à informer l'acheteur des risques de son terrain et à prévenir les constructeurs quant aux meilleures solutions techniques.

  • ADRESSE UTILE ! • Le site www.georisques.gouv.fr indique les risques identifiés sur un terrain. Mis à jour régulièrement, il permet de trouver des dossiers thématiques sur les différents phénomènes concernant un projet de construction à partir de son adresse.

RECUL DU TRAIT DE CÔTE…

Très attractif, le littoral breton connaît une forte tension immobilière qui se traduit par un fort besoin en logement. Si ce secteur côtier offre un cadre de vie appréciable, il ne doit pas occulter quelques menaces… En effet, le changement climatique s'accompagne d'une montée du niveau des océans. Selon les estimations du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), la surcote oscillerait de 60 cm à 1,10 mètre d'ici 2100, par rapport à la période 1986-2005. Ce qui suppose de prendre les dispositions nécessaires en matière de construction.
Quelles conséquences ? En Bretagne, il ne s'agit plus d'aller " contre " la mer mais d'accompagner le mouvement de recul du littoral dans les secteurs qui le permettent, selon l'Observatoire de l'Environnement en Bretagne. D'où l'idée de renforcer les espaces naturels côtiers situés entre la mer et les habitations (plages, dunes, lagunes, herbiers…)
Quelles actions ? En dehors des plans de prévention des risques naturels, des biens immobiliers peuvent être achetés ou construits en bordure littorale.
Avec le projet de loi " Climat et Résilience ", les nouvelles constructions seront totalement interdites dans les zones impactées par le recul du trait de côte à un horizon allant jusqu'à 30 ans. L'objectif porte sur la protection et la renaturation de ces territoires.

  • FAUT-IL UNE ÉTUDE DE SOL ? • Dans les zones d'aléa " argiles gonflantes " moyen ou fort, la loi Elan impose la réalisation d'une étude géotechnique préalable à la vente du terrain.

VIGILANCE par rapport À L'INONDATION

Extrêmement précieuse, notre terre mérite la plus grande attention y compris au niveau de la gestion de l'eau. Lorsque la pluie ne peut plus s'infiltrer, il peut se produire un ruissellement sur les sols imperméables ou une remontée des cours d'eau ou de la nappe phréatique : c'est l'inondation.
Quelle localisation ? La Bretagne se trouve principalement confrontée aux risques d'inondation par débordement de cours d'eau, mais également par submersion marine du fait de sa forte exposition littorale. Cela se traduit par la réalisation de plans de prévention des risques d'inondations (PPRi) face aux éventuelles crues. Ce qui concerne près de 300 communes de la région Bretagne selon l'Observatoire de l'environnement de Bretagne.
Quelles actions ? Consulter le site internet Georisques pour savoir si le terrain à bâtir est situé en zone inondable ou en submersion marine. Cette information est également disponible dans les actes notariés. Le PPRI peut proposer des solutions pour la construction.

PRUDENCE FACE AU RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES

Selon leur nature, les sols se destinent plutôt à telle ou telle culture… Cela vaut aussi pour la construction où les caractéristiques du terrain vont impacter la mise en œuvre du chantier. Cependant, le territoire breton connaît une assez faible exposition aux risques de retrait-gonflement des argiles. Ces sols augmentent de volume en présence d'eau et se rétractent en cas de sécheresse. Lorsque des maisons avec des fondations superficielles sont construites, les mouvements de ces argiles peuvent causer des dégâts tels que fissures, distorsion des huisseries, rupture de canalisations…
Quelle localisation ? Pour évaluer l'exposition aux risques de retrait-gonflement des argiles, il convient de consulter le site www.georisques.gouv.fr/ qui donne des informations à l'échelle de la Bretagne. Par exemple, les niveaux de risques apparaissent par secteur géographique.
Quelles actions ? Il importe d'avoir une approche à l'échelle d'une parcelle. À l'instar du département d'Ille-et-Vilaine qui vient de lancer une étude afin de délimiter avec précision les unités foncières qui présentent un aléa fort et moyen. Attendu pour le milieu d'année 2022, ce nouvel état des lieux sera consultable sur le site www.brgm.fr (établissement public dans les applications des sciences de la Terre).

  • CONSEILS : • Les professionnels de la construction ont un devoir de conseil.Ils préconisent :
    • d'adapter les solutions techniques pour construire ;
    • modifier l'implantation de la maison ;
    • de changer de terrain si les risques sont trop importants.

IMPORTANCE DE L'ÉTUDE GÉOTECHNIQUE

Face à cette diversité de risques, les pouvoirs publics ont rendu obligatoire l'étude de sol pour la vente d'un terrain à bâtir ou tout contrat pour la construction d'une maison neuve dans le cadre de la loi Elan.
Quelle localisation ? L'étude géotechnique s'avère obligatoire dans les zones classées à niveau de risque " moyen " ou " fort ", soit environ 48 % du territoire. La Bretagne compte parmi les zones les moins concernées en France.
Quel objectif ? Lors de la vente d'un terrain à bâtir en zone de sols argileux, l'étude de sol fournie par le vendeur à l'acheteur est de type G1.
En pratique, cette étude de sol identifie les risques géotechniques du terrain et définit des principes généraux de construction permettant de prévenir des éventuels mouvements de terrain suite à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
Lors de la construction, je peux soit réaliser une étude de sol de type G2, soit suivre des solutions techniques prévues par l'Etat. Quel que soit le terrain, il est fortement recommandé de faire cette étude de sol G2 qui informera sur d'autres risques.

  • 1000 € • C'est le coût moyen d'une étude géotechnique

Que pensez-vous de cet article ?


La rédaction vous recommande :

Newsletter immonot

Lire la suite