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Actualités - 13 octobre 2015

L'habitat participatif : une solution pour se loger

CR
Christophe Raffaillac

L'habitat participatif : une solution pour se loger

Créé par la loi Alur, l'habitat participatif est une nouvelle voie d'accès au logement. Cette forme d'habitat innovante permet à des particuliers de se regrouper pour élaborer et réaliser ensemble une opération immobilière. Les décrets en fixant le cadre juridique et les modalités de gestion sont actuellement en cours d'élaboration et devraient être publiés dans les semaines à venir.

L'habitat participatif, qui permet à des particuliers de concevoir ensemble un projet de construction ou d'acquisition d'un immeuble où ils logeront, a été légalement reconnu par la loi Alur (accès au logement et urbanisme rénové) de mars 2014. Les futurs habitants sont pleinement associés au projet dès sa conception et peuvent ainsi "mutualiser leurs ressources pour concevoir, réaliser et financer ensemble leur logement, au sein d’un bâtiment collectif". Ils sont également associés à la gestion des immeubles qu'ils habiteront. Tout se décide ensemble. C'est en quelque sorte une nouvelle forme de copropriété.

L'habitat participatif, qu'est-ce que c'est ?

Le fonctionnement de l'habitat participatif est simple. Plusieurs personnes se regroupent pour trouver un terrain, concevoir les logements où ils habiteront en les adaptant à leurs goûts et besoins. Elles auront le statut d'associés et posséderont des parts sociales de leur habitat participatif. Les logements seront "sur mesure" et non plus standardisés. Les personnes à l'origine du projet imaginent également l'organisation de la vie collective en apportant un soin tout particulier aux performances énergétiques des bâtiments et au mode de construction (choix des matériaux…).

Deux formes d'habitat coopératif sont possibles : la coopérative d'habitants ou la société d'autopromotion.

Les avantages de l'habitat participatif

Les avantages sont essentiellement de deux ordres :

  • le coût d'acquisition est plus abordable, car les frais d'acquisition du terrain ou de l'immeuble déjà construit seront partagés entre les intervenants qui peuvent mieux négocier les tarifs compte tenu de leur nombre ;
  • les charges seront également réduites, car dans ce nouveau mode d'habitat collectif, il n'est pas nécessaire d'avoir un syndic. Les responsabilités sont partagées entre tous les habitants.

Deux décrets doivent paraître prochainement pour préciser les modalités de mise en location et de gestion des logements en habitat participatif.

MCM

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