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Actualités - 23 décembre 2016

Quand Halloween hante nos maisons !

CR
Christophe Raffaillac

Quand Halloween hante nos maisons !

Si la légende des maisons hantées trouve une résonnance particulière à l'approche d'Halloween, c'est parce que petits et… grands, revêtus de costumes effrayants, viennent rompre la quiétude de nos soirées d'automne. De là à nous faire penser que nos maisons, à défaut d'être hantées, auraient connu de mauvais sorts, il n'y a qu'un pas…

 
 
Avec son univers d'épouvante, Halloween s'invite dans nos maisons, où de petits visiteurs bien intentionnés tentent de nous effrayer… Mais au-delà de nous amuser, la scène ne conduit-elle pas à nous interpeller ? Et si notre maison avait servi de décor pour des scènes de crimes, des suicides, des accidents… que nous ignorions ? Cette hypothèse ne peut que nous glacer le sang !
En effet, accepterions-nous d'acheter une maison, tout en sachant que celle-ci a connu des histoires macabres, vécu des drames ou entretenu des légendes liées à l'existence de fantômes… Ouh !
Mais là où la fiction rejoint la réalité, c'est lorsque l'américain Roy Condrey  a reçu, en pleine nuit, un message d'un de ses locataires lui demandant s'il savait que sa maison était hantée. Fort intrigué, des investigations sur internet lui ont permis de vérifier que beaucoup de personnes se posent cette question. Autant d'interrogations qui ont germé dans la tête de Roy Condrey et l'ont poussé à créer, aux États-Unis, le site  Died in House  (source Huffingtonpost).
Roy Condrey décide alors de compiler les certificats de décès, les faits divers et rapports de police mis en ligne à partir des années 80. Les futurs acquéreurs peuvent donc découvrir l'histoire de leur maison, tordre le coup à certaines rumeurs et s'épargner de longues investigations.
Si le site Died in House trouve toute sa raison d'être, c'est qu'aux États-Unis et dans la majorité des pays rien n'oblige à mentionner s'il y a eu des morts sur la propriété, qu'il s'agisse de mort naturelle, accidentelle ou criminelle. En France, même si le professionnel de l'immobilier a un "devoir de conseil", il ne peut être tenu pour responsable des vices cachés que les précédents propriétaires ne lui auraient pas signalés.
Si nous ne pouvons pas encore dormir aussi tranquilles que de l'autre côté de l'Atlantique, espérons que des esprits malins perceront prochainement tous les secrets de nos maisons…
En attendant, Immonot vous souhaite une bonne fête d'Hallowen !
CR

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