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L'édito du mois - 5 Janvier 2017

Immobilier de 1967 à 2017 : 50 ans d'innovations !


Immobilier de 1967 à 2017 : 50 ans d'innovations !

En 2017, Notariat Services, l'éditeur de votre magazine Notaires - immonot, célèbre ses 50 ans. L'occasion de revenir sur les évolutions et innovations qui, depuis 1967, ont envahi nos maisons.

Les constructions de la fin des années 60, voici des maisons que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... L'isolation des murs ne fait pas partie du cahier des charges. Encore moins pour les fenêtres à double vitrage, qui ne se généralisent qu'à la fin des années 70. Seules les maisons les plus confortables embarquent un système de chauffage central, alors que la salle de bains se démocratise... De la solidité du bâti à la qualité de vie, voici comment la maison s'est construit une solide réputation de "nid douillet" au cours des 50 dernières années.

1967 à 1974

Modernisation à tous les étages
Profitant des enseignements tirés de la reconstruction d'après-guerre, les maisons des années 60 optimisent l'espace. Elles réduisent sensiblement la surface intérieure au profit de pièces plus pratiques à utiliser et économiques à chauffer. Si la dimension des fenêtres participe à l'ensoleillement, les murs ne comportent pas de double-cloison pour assurer l'isolation. La brique fait son apparition et remplace la pierre comme matériau de construction. La chaudière carbure au fuel, avec l'installation du chauffage central qui procure un confort inégalé !
Ses équipements... La salle de bains, avec douche ou baignoire, se généralise.

1974 à 1982

Bâties pour résister au 1er choc pétrolier
Adoptée dans l'urgence en 1974, la première réglementation thermique résulte du 1er choc pétrolier. Elle prévoit une réduction de la consommation énergétique de 25 % dans les bâtiments d'habitation par rapport aux normes en vigueur à la fin des années 50. À partir de 1974, toutes les constructions neuves doivent disposer d'une isolation, avec la pose de laine de verre ou laine de roche sur les murs. D'autre part, les fenêtres à double-vitrage ou encore le réglage automatique du système de chauffage contribuent à améliorer les performances thermiques.
Du style ! Les maisons issues de la RT 1974 en profitent pour soigner leur look. Plus coquettes au plan esthétique, elles marquent l'arrivée du plain-pied.

1982 à 2000

Conçues pour faire la chasse au gaspi !
Le second choc pétrolier de 1979 vient aussi apporter sa pierre à l'édifice en matière de construction. La RT 1982 vise à calfeutrer les maisons pour réduire leur consommation d'énergie de 20 % par rapport à la RT 1974. Pour cela, elle renforce les contraintes en ciblant tout particulièrement les besoins de chauffage.
Cette RT se traduit par l'application du standard "haute isolation", qui pouvait être mis en œuvre dès 1980.
Clin d'œil ! Avec le rationnement du fuel en 1979, une campagne d'information met en scène un personnage, « Gaspi », pour sensibiliser la population.

De 2000 à nos jours

Priorité à la performance énergétique
Avec la RT 2012, les consommations énergétiques des bâtiments ne doivent pas dépasser 50 kw/h par m2 par an. Ce qui revient à diviser par trois les exigences de 1974 à nos jours. Des performances que les deux réglementations précédentes, RT 2000 et RT 2005, ont permis d'atteindre...
À l'horizon 2020, la RT 2018 se traduira par la construction de bâtiments à énergie positive - BEPOS - produisant autant ou plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Les techniques utilisées pour le toit et les murs permettront l'accumulation et la restitution de la chaleur, voire la production d'électricité.
Les atouts. De forme plutôt compacte, le bâtiment RT 2012 limite son emprise au sol et optimise l'espace intérieur, avec des pièces à vivre bien exposées.

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