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Actualités - 06 janvier 2017

Louer "airbnb", oui mais...

CR
Christophe Raffaillac

Louer airbnb, oui mais...

L'une des chambres de votre résidence principale est vide ? Avez-vous pensé à la louer ? La location occasionnelle d'une chambre à domicile, pour une ou plusieurs nuitées, est un bon moyen, pour l'hébergeur, de mettre un peu de beurre dans ses épinards, mais attention à rester dans les clous…

L'hébergement chez l'habitant existe depuis de nombreuses années (louer une chambre à un étudiant par exemple), mais il a pris un nouvel essor avec la crise de 2008. Actuellement très en vogue, la location d'une chambre à domicile pour quelques nuitées prend le pas et a tout du "bon plan" tant pour les "voyageurs" que pour les "hébergeurs" :

  • les premiers réduisent leur budget hébergement (le prix ne dépasse pas 80 % de celui pratiqué par des hôtels de catégorie 1 et 2), sortent des sentiers battus touristiques et y gagnent en authenticité ;
  • les seconds disposent d'un complément de revenus non négligeable.

Un tableau idyllique qui suppose toutefois de respecter quelques petites règles. Ainsi, la chambre doit être en parfait état d'hygiène. Une déclaration en mairie est nécessaire, histoire de recenser l'offre touristique de la commune. Si vous êtes locataire, vous devez obtenir l'autorisation des propriétaires pour sous-louer une de vos chambres. Dans tous les cas, les revenus provenant de la location doivent être un complément de ressources, il ne doit pas s'agir d'une activité principale. En ce qui concerne la taxe de séjour, vous devrez la collecter !

Question fiscalité, vous ne serez pas imposable si les revenus provenant de la location ne dépassent pas 760 euros/an. À compter des revenus perçus en 2017, la loi de finances change les règles de la location meublée occasionnelle. Les revenus qui en proviennent sont désormais systématiquement considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (bic). Enfin, la nouvelle loi de finances prévoit que les plateformes en ligne type Airbnb déclarent les revenus perçus par leurs utilisateurs à compter de 2019.

V. A.

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